Depuis des siècles, l’humanité a toujours été fascinée par les mystères de l’esprit et de l’âme. Et pourtant, il y a encore tant à découvrir sur notre potentiel illimité et sur les mondes qui s’ouvrent à nous lorsque nous dépassons les limites de notre corps physique.
C’est ce qui m’est arrivé lorsque j’ai pris le téléphérique du Béout à Lourdes en 1990, alors que j’avais 6 ans. Je n’aurais jamais pu imaginer que cette expérience allait changer ma vie à jamais et me plonger dans un monde de possibilités insoupçonnées. Mais c’est exactement ce qui s’est passé lorsque j’ai eu cette expérience de sortie de corps et que j’ai vu des choses qui défiaient toute explication rationnelle.
Cette histoire est fascinante et pleine de rebondissements, et je suis heureux de partager mon expérience avec vous dans cet article. Si vous êtes intéressé par les mystères de l’esprit et de l’âme, alors vous ne voudrez pas manquer cette histoire incroyable de sortie de corps et de découverte de l’infini.
« Le début de mon voyage : la montée en téléphérique »
C’était un après-midi de vacances ensoleillé en 1990, j’avais 6 ans et mon grand-père avait décidé de m’emmener découvrir les merveilles de la nature en prenant le téléphérique du Béout.
Imaginez un après-midi ensoleillé et mon grand-père m’avait proposé pour la première fois de prendre le téléphérique.
Je m’en souviendrait toujours
Le bâtiment massif et blanc de la gare aval du téléphérique du Béout se dressait majestueusement devant nous, semblant nous inviter à entamer notre voyage vers les hauteurs. Un escalier en béton serpentait le long de la façade, menant à l’aire d’embarquement, une plateforme surplombant le paysage à une hauteur vertigineuse. Depuis cet endroit, on pouvait apercevoir au loin le mont Béout et la gare d’arrivée, perchée 800 mètres plus haut, ainsi que les câbles impressionnants qui s’élevaient vers le ciel et qui disparaissaient dans l’horizon.
Les cabines grises et métalliques du téléphérique nous attendaient, nous invitant à monter à bord. Un homme imposant muni d’un talkie-walkie orange nous a demandé de nous engouffrer dans la cabine de gauche. À l’intérieur, nous avons découvert une cabine spacieuse et confortable, le fond recouvert de planches de bois qui laissaient entrevoir le sol par les interstices. Nous avons pris place, impatient de découvrir les merveilles qui nous attendaient en haut de la montagne.
Le départ
Lorsque la cabine a commencé à se mettre en mouvement, nous avons ressenti une légère vibration et un balancement qui nous a indiqué que nous étions en train de démarrer notre voyage. La cabine s’est lentement élevée dans les airs, tirée par le câble tracteur qui transmettait la force motrice. Le seul bruit que nous entendions était celui des vibrations du câble qui résonnait dans l’air. Nous avons regardé par les fenêtres, admirant la vue imprenable sur la vallée en contrebas et sur les montagnes environnantes qui défilaient sous nos yeux.
C’est alors qu’une chose étrange s’est produite.
Mon expérience de sortie de corps : ce que j’ai vu et ressenti
Nous étions en route vers le sommet, la cabine se déplaçant le long du câble, quand tout à coup, une chose que j’ai mis plus de 30 ans à m’expliquer se produisit. Tout à coup, je me suis retrouvé dans une position étrange, comme si j’étais à côté des poulies, les voyant tourner.
Etrange et paisible à la fois
C’était étrange mais paisible, j’avais l’impression d’être conscient de tout ce qui se passait, tout ce que je voyais était très précis, les bruit aussi. Étonnamment, je ne me suis pas rendu compte tout de suite de ce brusque changement de perspective. Ça s’est fait très naturellement. D’ailleurs j’ai ressenti beaucoup de plaisir à regarder les poulies tourner, j’aimais tout ce qui est mécanique et leur forme détaillée et particulière se dessinant sur le fond du ciel s’est gravé dans ma mémoire. Au niveau de la sensation, j’ai toujours eu l’impression de les avoir vues de mes yeux, comme si je les avais observées physiquement.
Retour à la réalité
Mais la réalité était tout autre. Quand je suis revenu à moi, j’ai réalisé que j’étais penché en avant, regardant le sol de la cabine. Une dame à côté de moi avait l’air inquiète et a demandé à mon grand-père si j’avais le vertige. C’est alors que mon grand-père a remarqué que j’étais perdu dans mes pensées et m’a appelé par mon nom, me faisant revenir à la réalité. J’ai levé les yeux vers lui, un peu désorienté, mais il m’a rassuré en me disant que tout allait bien et que nous étions en train de monter jusqu’à la gare d’arrivée. Bien sûr, il ne pouvait pas s’imaginer ce que je venais de vivre.
Moi non plus d’ailleurs
Après cet étrange épisode, je me suis retrouvé un peu perplexe, essayant de comprendre ce que je venais de vivre. J’ai passé le reste de la montée à chercher une explication rationnelle à cette expérience mystérieuse. Je me suis demandé si j’avais rêvé ou si j’avais simplement imaginé cette vision étrange des poulies en dehors de la cabine. Mais plus j’y réfléchissais, plus je me rendais compte que c’était trop réel pour être le fruit de mon imagination. J’avais beau chercher il n’y avait aucune ouverture, aucun interstices ni aucune fenêtre qui me permettait de retrouver la vision que j’avais eue.
C’était comme si j’avais réellement été transporté en dehors de mon corps pendant un court instant. C’était une expérience qui allait me marquer profondément et me laisser perplexe pendant de nombreuses années.
Expérience de sortie de corps: ma vie a été transformée
Ce voyage en téléphérique a été pour moi une expérience marquante qui m’a suivi tout au long de ma vie. La vue imprenable sur la ville de Lourdes et les montagnes environnantes, mais surtout cette sensation étrange que j’avais vécue pendant la traversée, ont laissé une forte impression sur moi. Même aujourd’hui, des années plus tard, je reste toujours en admiration devant ce monument industriel qu’est le téléphérique du Béout, qui se dresse fièrement sur les hauteurs de la ville, telle une prouesse technologique.
25 Ans plus tard
Plus de 25 ans plus tard, je n’ai jamais cessé d’y penser, de le dessiner, de le visiter et de chercher une explication.
Je m’intéresse depuis plusieurs années au voyage astral, j’en ai même réussis quelques uns que je vous raconterai dans un prochain article. Pourtant jamais je n’avais imaginé que ce que j’avais vécu pouvait en être un.
Un voyage astral conscient procure des sensations particulières lors du détachement, or lors de cet épisode, je ne m’en étais pratiquement pas rendu compte.
Un jour, des années après ma traversée en téléphérique, j’ai cherché des informations sur le Béout sur internet, comme ça, par curiosité.
Et là, je suis tombé sur une photo qui m’a coupé le souffle : il s’agissait d’une vue en gros plan des poulies du câble tracteur, les mêmes que j’avais vues si nettement lors de ma sortie de corps involontaire. C’était un choc pour moi de voir que mes souvenirs correspondaient si parfaitement à la réalité. J’étais ému et en même temps émerveillé de constater que j’avais pu vivre une expérience aussi intense, et qu’elle avait été si marquante pour moi. Cette découverte m’a fait réaliser pourquoi le Béout et son téléphérique avaient une place particulière dans mon cœur et dans mon imaginaire.
Conclusion
Ce que j’avais vécu comme un rêve inexplicable était devenu réalité. Voir cette photo des poulies que j’avais aperçues des années auparavant avait provoqué chez moi un changement de perspective. Je me suis rendu compte que la réalité est bien plus complexe et mystérieuse que ce que l’on peut percevoir avec nos sens. Cela m’a amené à m’intéresser à d’autres phénomènes inexpliqués et à m’ouvrir à de nouvelles façons de voir le monde. Cette expérience a été pour moi un véritable tournant dans ma vie, me montrant que les frontières entre le réel et l’imaginaire peuvent parfois être floues et incertaines.
Devant le manque de documents d’archives de ce téléphérique, je recherche des photographies de ce téléphérique datant des 1980 jusqu’à 1990, si vous en avez en votre possession vous pouvez me contacter ICI.
Pour plus d’informations sur le téléphérique du Béout.
